La consommation de cannabis s’est aujourd’hui imposée comme une pratique normale de relaxation et de plaisir, enfin légale grâce au CBD et à ses dérivés.
Le HHCPO est une nouvelle forme de cannabis, plus récréative que le CBD.
Que pouvez-vous en attendre et comment le vapoter ?
(Article mis à jour en Juin 2024)
Depuis Juin 2024, le HHCPO est interdit en France.
Cet article est maintenu pour information : même si certains cannabinoïdes sont désormais interdits, il n’en reste pas moins que de nombreux utilisateurs sont à la recherche de molécules récréatives issues du cannabis, tant que celui-ci ne sera pas légalisé.
Les meilleurs e-liquides au HHCPO
Comme son prédécesseur le HHC, le HHCPO est un cannabinoïde synthétisé dont les effets sont plus récréatifs que ceux du CBD. Les témoignages des amateurs montrent des effets relaxants certes, mais aussi un aspect plus psychotrope (euphorie, excitation), similaire à celui du THC dans le cannabis.
Mais avant de parler plus en détail du HHCPO, de sa fabrication, de l’intérêt que vous pouvez lui trouver, ou de comment calculer le dosage de HHCPO dont vous avez besoin, attaquons-nous à l’essentiel : quelles sont les meilleures CE ou puffs pour vapoter du HHCPO ?
En effet, le HHCPO se distingue d’autres dérivés du cannabis par le fait qu’il ne se présente pas sous la forme d’herbe, de fleur ou de résine, mais uniquement sous la forme de e-liquides à vapoter.
(Consultez cette page si vous recherchez des puffs au CBD classique, ou au VMAC)
À noter : le HHCPO et ces e-liquides sont fabriqués en France, et vous pouvez trouver deux types de saveurs :
- Le goût de cannabis (terpènes), qui vous proposent les saveurs authentiques de variétés bien connues de weed.
- Les goûts de fruits ou de gourmandises, qui vous offrent une alternative agréable, et bien plus discrètes en société.
Comment vapoter du HHCPO ?
Le HHCPO se vapote exactement comme les autres dérivés de cannabis (CBD ou VMAC par exemple), qui n’ont pas besoin d’être beaucoup chauffés pour être vaporisés. Une puissance modérée est donc largement suffisante (8 à 15watts), et toutes les cigarettes électroniques simples, dédiées au tirage serré (comme avec une cigarette ou un pétard) conviennent pour vaporiser un eliquide au HHCPO.
Par ailleurs, comme le hit des e-liquides au HHCPO est naturellement assez soutenu, les vapoter à plus forte puissance serait peu agréable.
L’une de manières les plus populaires de vapoter des dérivés de cannabis comme le CBD, le VMAC ou le HHCPO, ce sont les puffs. Ces cigarettes électroniques jetables sont en effet les plus simples, et il n’y a pas besoin d’avoir une expérience de la vape pour s’en servir. Elles sont entièrement automatiques, il vous suffit d’aspirer une bouffée pour qu’elle se mette en route.
Mais vous l’avez constaté, il n’existe pas de puff au HHCPO (ou pas encore). Dans ce cas, comment vapoter du HHCPO simplement ?
Vapoter du HHCPO avec un pod
Le pod est ce qui se rapproche le plus de la puff pour vapoter facilement et sans connaissance préalable. Les pods que nous vous suggérons ici sont aussi entièrement automatiques, la seule différence, c’est que vous pouvez recharger leur batterie, et leur réservoir de e-liquide. Ainsi, ils ne se jettent pas après usage, et c’est autant de gagné pour préserver l’environnement.
Vapoter du HHCPO avec une cigarette électronique
Si vous possédez déjà une cigarette électronique, ou si vous voulez un modèle plus autonome et durable, vous pouvez avoir envie d’utiliser une cigarette électronique traditionnelle pour vapoter du HHCPO.
Il vous suffit alors de choisir un kit dédié au vapotage modéré, avec un tirage serré, comme avec une cigarette ou un pétard.
Pour en savoir plus sur le HHCPO et le Vapotage du HHCPO
Maintenant que le choix des meilleures cigarettes électroniques et e-liquides HHCPO est plus clair, il vous reste certainement pas mal de questions. Vous pouvez trouver ci-dessous d’autres informations qui peuvent vous aider à affiner votre choix (cliquez sur un sujet pour l’atteindre directement).
Qu’est-ce que le HHCPO ?
Pourquoi vapoter du HHCPO ?
Quelle est la concentration en HHCPO adaptée à vos besoins ?
Quid des effets thérapeutiques du HHCPO ?
Le HHCPO devant la loi
Qu’est-ce que le HHCPO ?
Le HHCPO est un cannabinoïde de synthèse dont les effets sont plus puissants que ceux du CBD. Ils se rapprochent plus des effets du HHC.
Résultat : les amateurs constatent que le HHCPO est plus puissant, et surtout plus récréatif que le CBD ou le VMAC : la relaxation est présente, mais c’est surtout son effet euphorisant ou excitant qui est présent, proche du THC ou du HHC.
Comment obtient-on du HHCPO ?
Le HHCPO est synthétisé en 2 étapes :
- Hydrogénation du THCP (tétrahydrocannabiphorol), pour obtenir du HHCP (hexahydrocannabiphorol)
- Acétylation du HHCP pour obtenir du HHCPO (Hexahydrocannabiphorol-O-acétate)
Comment fabrique-t-on un eliquide au HHCPO?
Sur le principe, les e-liquides HHCPO sont fabriqués de la même manière qu’un e-liquide classique, la nicotine étant remplacée par le HHCPO. Les fabricants mélangent donc :
- Une base composée de propylène glycol et de glycérine végétale, dans une proportion de 80/20 à 50/50 pour se vaporiser à puissance modérée.
- Du HHCPO à hauteur de 200mg/ml
- Des arômes pour donner des saveurs agréables au eliquide.
En effet, le HHCPO, comme les autres cannabinoïdes, n’a pas d’odeur marquée. Pour donner des saveurs à leurs e-liquides HHCPO, les fabricants ont donc deux possibilités :
- Élaborer des saveurs classiques de e-liquide, fruitées ou gourmandes par exemple.
- Retrouver les saveurs de la marijuana en utilisant les arômes spécifiques du cannabis : les terpènes
Les Terpènes sont une classe de molécules aromatiques particulières, produites par certaines plantes : le cannabis bien sûr, mais aussi le géranium et le pin, les agrumes et la mangue. Leur odeur est puissante, complexe, et parfois âcre. Voici trois exemples de terpènes bien connus :
- Le myrcène, qui forme l’odeur principale de la résine de chanvre, avec une note de clou de girofle. Il est aussi présent dans le laurier et la verveine par exemple. Selon les associations, il peut aussi évoquer la mangue, qui en contient aussi.
- Le limonène, qui est produit dans les agrumes et donne des saveurs de citron ou d’orange. (selon la forme de la molécule).
- Le Pinène, qui, comme son nom l’indique est très présent dans les résineux. Il donne son arôme à la résine et aux célèbres bonbons des Vosges.
Pourquoi vapoter du HHCPO ?
Les amateurs de HHCPO le vapotent pour 2 raisons principales :
- Dans une logique récréative plus poussée que celle du CBD ou du VMAC par exemple.
- Comme substitut du THC pour diminuer ou arrêter sa consommation de cannabis.
Rapidité des effets relaxants et euphorisants
Avec une cigarette électronique, un e-liquide au HHCPO offre un effet aussi rapide que la fumée d’un joint, et vous offre plusieurs avantages :
- La simplicité : vous n’avez pas à rouler un pétard, votre cigarette électronique est toujours prête.
- Des saveurs plus variées : vous pouvez choisir le goût authentique du cannabis, mais aussi des saveurs plus fruitées.
- La discrétion : aucune fumée ne peut incommoder votre voisinage (surtout avec des saveurs fruitées, plus discrètes)
- Vous arrêtez quand vous voulez, sans vous retrouver avec un demi-pétard à gérer.
Prenez moins de risque (vapoter est 95% moins nocif que fumer)
La chose terrible avec la fumée, c’est qu’une seule cigarette par jour (ou un pétard) multiplie déjà par 9 le risque de développer un cancer. Ni le CBD, ni l’herbe, ni la nicotine n’en sont pourtant à l’origine.
C’est la fumée elle-même qui multiplie les cancer, de maladie cardiovasculaires et d’insuffisance respiratoire (BPCO), parce qu’elle est composée de goudrons, de monoxyde de carbone, et de milliers de produits toxiques. Vous fumeriez de la laitue ou des tomates séchées que les risques seraient les mêmes.
La cigarette électronique a été inventée pour permettre aux fumeurs de diminuer ces risques, est ça marche aussi pour les bédos.
En éliminant la combustion une cigarette électronique est, au moins, 95% moins nocive que la fumée d’une cigarette (Etude menée en 2015 pour le compte du Ministère de la santé Britanique sur la cigarette de tabac). Il est donc légitime de considérer que la nocivité est aussi beaucoup moins forte qu’avec un pétard.
Contrôlez votre dosage de HHCPO
Un eliquide au HHCPO vous permet facilement de contrôler votre consommation par le nombre de bouffées que vous prenez. Vous pouvez vous arrêter de vapoter quand vous voulez, sans avoir à gérer un demi-joint de weed que vous ne finissez pas, et sans avoir à gérer la concentration variable de l’herbe.
Quid des effets thérapeutiques du HHCPO ?
Il n’y a pas de raison thérapeutique connue aujourd’hui de vapoter du HHCPO. C’est en effet un produit récent, sur lequel la recherche scientifique ne s’est pas encore penchée, et l’on ne connaît pas encore ses éventuels intérêts. Il n’a d’ailleurs pas été développé dans ce sens.
Si vous recherchez avant tout des effets relaxants ou apaisants, tournez-vous plutôt vers le CBD, ou même le VMAC (vous pouvez consulter nos articles sur le CBD et le VMAC pour en savoir plus).
Le HHCPO devant la loi
Vous le savez, après une interdiction de la vente du CBD en France, il est maintenant autorisé dans toute l’Europe, à la seule condition qu’il contienne moins de 0.3% de THC.
Vous savez aussi qu’après une période de commercialisation, le HHC a finalement été interdit, Pourquoi ? Et est-ce que le HHCPO peut avoir le même destin ?
Le HHCPO sera-t-il interdit un jour ?
Pour répondre, il faut d’abord comprendre comment fonctionne la loi dans un état de droit. Comme, par nature, la loi limite les libertés individuelles, elle se doit d’être précise, parfaitement définie, et motivée par de bonnes raisons, pour ne pas être arbitrairement liberticide.
En d’autres termes, une loi qui interdirait par exemple les stupéfiants ne serait ni précise, ni définie, ni motivée. En effet, qu’est-ce qu’un stupéfiant exactement ? La cocaïne en est manifestement un, mais l’alcool ? Ou le sucre ?
La loi porte donc sur une liste précise de produits et de leurs dérivés directs, définie par des institutions légitimes et spécialisées.
Ainsi en va-t-il du THC (tétrahydrocannabinols, leurs esters, éthers, les sels ainsi que les sels de leurs dérivés), dont la production, la commercialisation, la détention et la consommation sont interdites en France (d’autres pays européens n’interdisent pas, ou ne pénalisent pas la détention d’une petite quantité, ni la consommation).
Le HHC, lui, était un produit nouveau, qui ne figurait pas dans la liste des produits interdits. Il était donc possible de le produire, le commercialiser et le consommer.
Quand les autorités, en l’occurrence l’ANSM ont constaté son expansion, elles ont étudié ce nouveau produit, pour en conclure qu’il était raisonnable de l’interdire, ainsi que deux de ses dérivés, le HHCO et le HHCP. Voici la motivation de cette décision : ” la consommation de HHC ou de ses dérivés expose à des risques tels que : tremblements, vomissements, anxiété, « bad trip », confusion mentale, malaise, tachycardie, douleur thoracique, poussée tensionnelle, dont l’intensité semble varier en fonction de la teneur en HHC (…).”
Quid du HHCPO ?
Aujourd’hui, le HHCPO ne figure pas dans la liste des produits interdits, mais il est dérivé d’une des molécules interdites en même temps que le HHC : le HHCP.
Sur cette base il y a 2 possibilités :
- Le législateur peut décider d’interdire rapidement le HHCPO pour cette raison.
- Le législateur peut demander à l’Anses d’étudier ce produit et ses risques éventuels, pour motiver ou non une inscription au tableau des stupéfiants interdits.
Il est donc impossible aujourd’hui de prévoir l’avenir des e-liquides au HHCPO. En tant que vapoteurs, nous pouvons même espérer que l’Anses, ou d’autres institutions scientifiques, se penchent sur l’analyse du HHCPO, non pas pour les interdire, mais pour mieux connaître ce produit et les risques éventuels qui pourraient lui être associés, comme cela a été fait pour les e-liquides à la nicotine ou au CBD. Cela débouche souvent sur des contraintes, mais au moins les consommateurs sont informés.
HHCPO et tests salivaires sur la route
Aujourd’hui, les contrôles routiers des forces de l’ordre ne concernent que le THC (et l’alcool). Nous ne savons donc pas encore si le HHCPO est détecté ou non par ces tests. Nous vous invitons donc à la prudence de ce point de vue, mais là n’est pas la question principale.
Nous vous déconseillons vivement de vapoter du CBD, du VMAC, et a fortiori du HHCPO avant de conduire, ou avant de faire toute activité qui demande une attention soutenue : utiliser une scie circulaire ou une disqueuse, escalader une falaise, surveiller les activités d’enfants sur le bord d’une rivière…
Ces produits sont en effet relaxant, voire euphorisants, et ils modifient de fait votre état de conscience, comme l’alcool ou certains médicaments. Si la loi autorise maintenant la commercialisation et la consommation de ces produits, cela implique aussi une responsabilité des utilisateurs : les consommer à bon escient, sans se mettre en danger ou sans mettre en danger d’autres personnes.
Par ailleurs, depuis le 21 Juin 2023, les choses ont changé concernant les contrôles routiers. Il arrive de temps en temps qu’un test au THC soit activé par du CBD par exemple. Jusque là, vous pouviez contester le test. Ce n’est plus le cas : vous pouvez être condamné après un contrôle positif, même si vous n’aviez pas fumé du THC, mais uniquement du CBD (donc du VMAC ou du HHCPO).
C’est un arrêt de la Cour de Cassation qui a changé la donne.
Elle a statué sur le cas particulier d’un automobiliste, contrôlé positif avec un test de Cannabis après un accident, alors qu’il n’avait consommé que du CBD.
La Cour a confirmé sa condamnation pour conduite sous l’emprise de stupéfiant, considérant que si le test était positif, c’est que l’état de vigilance du conducteur était altéré. Ce jugement fait jurisprudence : dans d’autres cas, les juges ne sont pas obligés de suivre le même avis, mais ils peuvent maintenant condamner en se référant à ce jugement.
À l’heure actuelle, la situation est donc celle-ci : en cas de contrôle routier et de test positif, vous risquez deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende, plus d’éventuelles peines complémentaires en fonction de la situation (retrait de points ou annulation du permis, confiscation du véhicule…).
Ce genre de contrôles, suivis de procès, restent rares et, le plus souvent, une explication avec le contrôleur en lui prouvant qu’il s’agit bien de produits autorisés (CBD, VMAC, HHCPO), peuvent bien se passer.
Mais encore une fois, ce n’est pas la raison principale pour laquelle vous ne devriez pas consommer de dérivés du cannabis avant de conduire. La vraie raison, c’est de ne pas mettre qui que ce soit en danger.
En résumé
Les cigarettes électroniques et les e-liquides sont un moyen simple et pratique de vapoter du HHCPO, qui vous évite surtout d’en fumer de l’herbe, avec les risques associés..
Les amateurs l’apprécient pour ses effets euphorisants et excitants, et choisissent souvent des saveurs de cannabis (terpènes). Mais de plus en plus de vapoteurs apprécient aussi des eliquides HHCPO aux saveurs fruités, plus légères, et plus discrètes en société.
Pour connaître d’autres produits récréatifs dérivés du cannabis, vous pouvez aussi consulter ces pages :