Dans son rapport du 27 Juillet 2021, l’OMS fait le point sur sa lutte contre le tabagisme dans le monde.
L’Organisation Mondiale de la Santé s’y félicite d’abord du succès de son action contre le tabac, sans toutefois rendre justice aux actions des Etats eux-mêmes.
Elle y regrette qu’il y ait encore beaucoup de travail pour éradiquer le tabagisme, et le vapotage.
Elle se réjouit enfin que 32 pays interdisent totalement le vapotage, et souhaite que d’autres suivent ce chemin.
Elle ne semble pas remarquer la relation possible avec le point précédent. L’Inde par exemple, interdit la cigarette électronique. Le tabagisme y fait rage. Pourrait-il y avoir un lien ?
L’OMS est, depuis longtemps, vent debout contre la cigarette électronique.
Dans son rapport de 2020, elle déclarait par exemple :
« Il n’y a plus « aucun doute sur le caractère nocif des cigarettes électroniques (…) ces produits sont aussi toxiques pour les vapoteurs que pour les personnes exposées à leurs fumées, qui peuvent causer des dommages aux fœtus et aux cerveaux des adolescents. »
Sur quoi se fonde l’OMS pour l’affirmer ? Sur rien, et c’est assumé :
« Il n’y a aucun doute qu’elles sont dangereuses pour la santé (même s’il) est trop tôt pour fournir une réponse claire sur l’impact à long terme de leur utilisation ou de l’exposition à celles-ci. »
En résumé : c’est très dangereux. On n’a aucune preuve. Mais c’est très très dangereux !
Comment une Organisation dont l’humanité à si grand besoin, peuplée de scientifiques, de médecins, d’épidémiologues compétents et sérieux, peut-elle déboucher sur des prises de position aussi faibles et partisanes ?
Pour l’OMS la cigarette électronique provoquerait des infarctus rétroactifs
Son rapport 2021 va dans le même sens, et ajoute des éléments à charge : par exemple une étude Américaine menée par le Pr Glatz, publiée en 2019 dans la revue Jaha. Elle démontrait que les vapoteurs avaient plus de chance de faire un infarctus que les non-fumeurs.
Nous en parlons au passé parce que cette étude a été retirée de la publication, après que d’autres chercheurs y ont relevé d’importants biais méthodologiques. L’OMS ne dois pas être au courant :
- La grande majorité des vapoteurs sont d’anciens fumeurs. L’étude ne permet pas de distinguer les risques d’infarctus issus de leur tabagisme précédent de ceux éventuellement liés au vapotage.
- L’étude comptabilise tous les accidents cardiovasculaires, y compris ceux qui sont survenus avant que les victimes ne vapotent.
Selon cette farce, non, pardon, cette étude, la cigarette électronique est tellement dangereuse qu’elle provoque des infarctus par anticipation.
En citant cette source malgré son retrait, l’OMS démontre un tel parti pris idéologique, un si grand mépris pour la réalité, qu’elle en devient incompétente.
L’OMS ne veut pas savoir : les jeunes qui vapotent ont 42% moins de chance de fumer
L’OMS continue par exemple à prétendre que le vapotage incite les jeunes à fumer. Pourtant, de nombreuses études ont démontré l’invalidité de cette hypothèse de l’effet passerelle.
Une étude récente de l’INSERM démontre d’ailleurs un effet inverse : les jeunes de 17 à 18 ans ont 42% moins de chance de fumer à 18 ans, s’ils ont expérimenté la cigarette électronique avant.
Est-il permis d’espérer qu’un jour, l’OMS développe un discours et des positions objectives et scientifiquement motivées sur la cigarette électronique et le e-liquides avec nicotine ?
NB : les points de vue exprimés ici n’engagent que son auteur, ils ne constituent pas une prise de position de Youvape