CBD et Cannabis bien être
Découvrez notre gamme de produits de bien être, issus du CBD et du Cannabis légal : e-liquides, puffs, cartouches, huiles, onguents ou bonbons, ils vous proposent le meilleur du Cannabidiol et d’autres cannabinoïdes comme le THCP, le HHCPO ou de VMAC.
Le CBD et les dérivés légaux du Cannabis
Jusqu’il y a peu, le cannabis était principalement connu en tant que drogue récréative, prenant des noms populaires d’herbes, weed ou marijuana. Il se consommait principalement sous la forme d’herbe ou de résine psychotropes, fumées dans des « pétards » ou des pipes. À ce titre, sa consommation était interdite, comme sa production et sa commercialisation, en France et dans la plupart des pays Européens.
Mais cet usage récréatif n’est pas l’unique motif de consommation du cannabis. Depuis longtemps, de nombreuses personnes en font un usage « thérapeutique » :
- Au sens fort pour faire face à des affections graves ou douloureuses (cancer, sclérose en plaques, neuropathies, épilepsie…)
- Pour stimuler l’appétit (chimiothérapie)
- Pour gérer de l’anxiété, du stress ou des fragilités psychologiques
- Pour mieux dormir ou se relaxer.
Même si des chercheurs menaient parfois des études sur les intérêts thérapeutiques du cannabis en médecine, ces usages n’étaient pas reconnus, et les consommateurs risquaient des sanctions.
C’est ce qui a amené la situation, et la législation, à évoluer ces dernières années. Le Cannabis était interdit parce qu’il contient du THC (TétraHydroCannabinol), qui est psychotrope.
Mais le CBD produit une centaine d’autres cannabinoïdes différents, qui n’ont pas d’effets psychotropes, comme le CBD, ne CBN, le CBG, ou le THCV.
Grâce à l’évolution de la loi concernant le CBD, aujourd’hui, le cannabis n’est plus interdit pour lui-même, mais uniquement s’il contient du THC.
En Europe, il est donc possible aujourd’hui de cultiver, de commercialiser et de consommer du cannabis sous toutes ses formes, à deux conditions :
- Qu’il ne contienne pas de THC, ou du moins pas à un taux supérieur à 0.3%.
- Suivre une réglementation stricte et contrôlée
Ainsi par exemple, les agriculteurs qui souhaitent cultiver du Cannabis doivent d’une part se déclarer, et d’autre part n’utiliser des variétés précises de Cannabis Sativa, qui ne produisent pas, ou très peu de THC.
Par ailleurs, il est aujourd’hui légal de consommer du CBD, mais aussi d’autres cannabinoïdes que l’on sait extraire ou synthétiser, s’ils ne contiennent pas de THC ou d’autres produits interdits.
Pourquoi le cannabis et les cannabinoïdes sont-ils si appréciés ?
Le Cannabis naturel, donc avec THC, est utilisé depuis le néolithique pour deux raisons complémentaires :
- Des raisons thérapeutiques : comme pour d’autres plantes, les hommes ont observé que le cannabis pouvait soulager certaines affections, comme les douleurs, les nausées ou l’anxiété.
- Des raisons récréatives : le cannabis contient des cannabinoïdes dont certains ont des effets relaxants (comme le CBD), ou des effets psychotropes (comme le THC).
Plus scientifiquement, nous savons en effet aujourd’hui que les humains, et les mammifères en général, ont des récepteurs endocannabinoïdes, qui servent à la régulation de certaines fonctions du corps, et qui sont sensibles aux cannabinoïdes d’origine végétale.
Sous ses formes légales actuelles, donc sans THC, le cannabis et ses dérivés sont utilisés dans les mêmes fins récréatives ou thérapeutiques, chaque cannabinoïde produisant potentiellement des effets.
Il convient toutefois, de préciser que ni le CBD ni les autres cannabinoïdes en vente libre ne sont des médicaments. Ils sont considérés comme des compléments alimentaires, au même titre que les plantes médicinales.
Les cannabinoïdes produisent bien des effets, mais ils ne sont pas encore suffisamment connus et maîtrisés médicalement. Des études pharmaceutiques et médicales sont en cours pour en évaluer l’intérêt, et certains médicaments y font déjà appel.
La vente libre des cannabinoïdes ne peut donc pas être motivée par des effets thérapeutiques : seuls des médecins ou des pharmaciens seraient autorisés à les prescrire dans ce cas.
Dans la suite de ce texte, la mention des bénéfices potentiels du CBD et d’autres cannabinoïdes ne constituent donc pas un conseil thérapeutique, mais un état du savoir populaire, et des pratiques des amateurs en automédication.
Si vous faites un usage thérapeutique régulier du cannabis ou de ses dérivés, nous vous conseillons vivement d’en parler avec votre médecin traitant, pour en vérifier la pertinence et l’éventualité d’interactions avec d’autres médicaments que vous pourriez prendre.
Voici comment les produits au CBD se répartissent en fonction des propriétés que les utilisateurs apprécient :
Sous quelles formes consommer du CBD ou des cannabinoïdes ?
Il existe de nombreuses manières de consommer des cannabinoïdes et du CBD, en fonction de vos goûts et des effets que vous en attendez :
- Inhalation : vapoter des e-liquides ou fumer des fleurs (ou de la résine)
- Ingestion : huiles sublinguales, bonbons, gélules ou recette de cuisine
- Application : sur la peau, onguents ou lotions
Cannabis inhalé : effet immédiat
C’est la manière traditionnelle de consommer du Cannabis, qui reste d’actualité pour le CBD et pour ses dérivés légaux : il s’agit d’en fumer les fleurs ou la résine dans une cigarette roulée (souvent avec du tabac), ou dans une pipe.
Depuis quelques années, il est aussi possible de vapoter des dérivés du cannabis, avec une cigarette électronique, beaucoup moins nocive, et des e-liquides au CBD, au HHCPO ou à d’autres cannabinoïdes.
L’inhalation est la manière la plus intuitive de consommer des cannabinoïdes : l’effet est presque immédiat (1 à 3 min), ce qui vous permet de doser en direct et précisément l’effet que vous recherchez, qui dure environ 2 heures.
À noter : en tant qu’acteur de la lutte contre les méfaits du tabac, nous ne souhaitons pas distribuer de formes à fumer. En effet, dans une cigarette, ce qui est nocif n’est pas la nicotine, mais la fumée issue de la combustion d’une plante. Que la plante soit du tabac, de la laitue ou du chanvre ni change rien : la fumée contient des goudrons et des composés chimiques favorisant les cancers et les maladies cardiovasculaires. Elle contient aussi du monoxyde de carbone qui favorise l’insuffisance respiratoire.
Pour inhaler du cannabis, nous vous conseillons donc de vapoter : la vapeur est au moins 95% moins nocive que la fumée.
Hormis les fleurs et la résine (qui sont à fumer), trois sortes de produits vous permettent de vapoter du CBD et des dérivés du cannabis :
Cannabis ingéré : effet dans la durée
C’est aussi une méthode ancienne, qui consistait à extraire les cannabinoïdes de la plante avec des huiles, pour les consommer dans des recettes, ou simplement en prenant quelques gouttes sous la langue.
Le rendement de cette méthode était faible, il y avait peu de cannabinoïdes dans les huiles. Aujourd’hui, la concentration en produit actif est bien meilleure : les cannabinoïdes sont extraits avec des procédés plus efficaces, puis intégrés dans de l’huile de cannabis, ou de coco par exemple.
L’ingestion d’huile au CBD permet de bénéficier d’un effet dans la durée (plusieurs heures), qui est utile face à des besoins chroniques : douleurs, anxiété…
Comme la montée de l’effet est plus lente (15 min), le bon dosage est moins intuitif : il faut faire des essais pour le trouver.
Il est aussi possible de consommer du CBD en infusion, avec un effet plus doux.
Quatre types de produits vous permettent d’ingérer directement du CBD et des dérivés du cannabis :
Cannabis appliqué : effet cosmétique et bien être
Il s’agit cette fois d’appliquer le produit sur la peau, avec des huiles ou des onguents. Cette méthode concerne principalement le CBD, et elle allie les intérêts des huiles (hydratation), du massage (détente), et du CBD (relaxation).
Ce mode de consommations est bien sûr moins intense, tout son intérêt est dans la complémentarité des bienfaits cosmétique et bien être.
Les produits du cannabis pour l’application
Les produits qui s’appliquent sur la peau sont regroupés au sein du groupe cosmétique. Ce sont des huiles de massage et des onguents :
- Les Cosmétiques au CBD
Formes adaptées aux animaux
Comme les humains, les mammifères sont sensibles aux cannabinoïdes et peuvent bénéficier des effets thérapeutiques du CBD. Il convient toutefois d’en adapter le mode d’administration, par ingestion. Pour les chiens et les chats, on trouve donc deux formes :
- Des huiles à ingérer, auquel on ajoute une saveur plaisante pour eux (poisson, viande…)
- Des croquettes contenant du CBD
Vous pouvez retrouver les produits au CBD adaptés pour vos animaux de compagnie sous forme d’huiles ou de croquettes spécialement formulées pour eux :
Quels sont les cannabinoïdes intéressants ?
Le Cannabis produit au moins une centaine de cannabinoïdes différents. Comme sa législation ne s’est assouplie que récemment, la plupart ne sont pas encore bien connus, et ne sont pas exploités.
Parmi les cannabinoïdes naturels connus, 4 molécules sortent du lot actuellement, et peuvent être extraites du cannabis :
- Le CBD (Canabidiol) est le plus connu pour ses propriétés relaxantes, voire antalgiques. Il est ainsi psychoactif, mais non psychotrope, ce qui lui a permis d’être à l’origine de l’évolution de la législation.
- Le CBN, pour Cannabinol qui aurait des propriétés sédatives, et le CBG, pour Cannabigérol qui serait neuroprotecteur, sont deux cannabinoïdes présents en plus faible proportion dans le cannabis, mais qu’il est possible d’extraire et d’isoler.
- Le THCV, pour Tétrahydrocannabivarine aurait des effets de type neuroleptique.
Il est certain que dans l’avenir, d’autres cannabinoïdes seront étudiés et utilisés, qu’ils soient d’origine naturelle ou synthétique.
Il est en effet possible de modifier des cannabinoïdes naturels (semi-synthèse par hydrogénation par exemple), ou de créer de cannabinoïdes intéressants par synthèse. Il en existe déjà dans le domaine pharmaceutique, et les fabricants de CBD sont en pleine recherche pour créer des produits plus récréatifs :
- Ainsi le HHC a été le premier des cannabinoïdes de synthèse commercialisé, et apprécié par les amateurs pour ses effets euphorisants. Mais il a été interdit par les autorités, comme le THC, pour ses effets clairement psychotropes et les risques similaire qu’il induisait pour la santé des usagers.
- Aujourd’hui, il existe trois cannabinoïdes de synthèse légalement disponibles sur le marché : le HHCPO, le H4CBD et le THCP.
Qu’est-ce que le Cbd ?
Le CBD, Cannabidiol, est donc le premier cannabinoïde qui a été autorisé. Au naturel, il est produit par le cannabis au même titre que le THC, et à peu près dans les mêmes proportions. Les producteurs sont par contre capables de sélectionner des variétés ou de les hybrider, pour qu’elles produisent plus de THC, ou au contraire plus de CBD.
En France, le CBD est produit à partir de variétés de Sativa L, spécialement sélectionnées pour ne pas produire de THC, ou très peu : moins de 0.3%.
Le CBD est aujourd’hui autorisé parce qu’il n’a pas d’effet psychotrope, mais il n’est pas sans effet pour autant.
Les amateurs utilisent le CBD pour 3 raisons principales :
- Dans une logique récréative : pour se relaxer ou faciliter le sommeil
- Dans une logique thérapeutique pour lutter contre les insomnies, le stress, l’anxiété, les douleurs chroniques, les spasmes.
- Pour accompagner un sevrage ou une diminution de consommation de cannabis.
Il existe enfin une pratique intéressante dans des huiles au CBD, qui consiste à ajouter des extraits naturels de plantes comme la Valériane ou le Ginseng. Le CBD voit alors ses effets renforcés pour des applications particulières. Par exemple pour favoriser le sommeil, ou pour réduire les courbatures liées à la pratique sportive.
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Qu’est-ce que le CBN ?
Le CBN, Cannabinol, se forme indirectement dans la plante, par oxydation du THC en présence de lumière et d’oxygène. On l’appelle « cannabinoïde endormi », parce qu’il a de nets effets sédatifs. Il est donc parfois utilisé en association avec le CBD pour favoriser le sommeil.
Le CBN, comme les deux cannabinoïdes suivant, CBG et THCV, est extrait des mêmes fleurs de Cannabis Sativa, cultivées pour le CBD.
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Qu’est-ce que le CBG ?
Le CBG, Cannabigérol, est connu depuis les années 60 comme le cannabinoïde source de presque tous les autres. Il se forme rapidement dans la plante, puis se transforme en CBD, THC, ou d’autres cannabinoïdes. Il aurait des effets neuroprotecteurs et anti-inflammatoires, qui sont encore à l’étude.
Il est lui aussi utilisé en association avec le CBD, en particulier pour soulager les douleurs.
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Qu’est-ce que le THCV ?
Le THCV, Tétrahydrocannabivarine, est un antagoniste du THC qui, par exemple, donne une sensation de faim alors que le THCV l’atténue. De manière générale, le THCV semble être un excitant, qui donne une sensation d’énergie. Il commence à être utilisé dans ce sens dans certaines huiles ou gélules.
Qu’est-ce que le HHC ?
Désormais interdit en France, le HHC, Hexahydrocannabinol, est un cannabinoïde présent naturellement dans le cannabis, mais en très faible quantité. Il est issu lui aussi de l’oxydation du THC, phénomène assez facile à reproduire par hydrogénation du THC.
Ses effets sont clairement récréatifs et euphorisants, moins puissants que ceux du THC, mais proches, et c’est à ce titre qu’il a été interdit.
Qu’est-ce que le HHCPO ?
Le HHCPO, Hexahydrocannabiphorol-O Acetate, est un cannabinoïde de synthèse. Comme le CBD, il est relaxant, mais ses éventuelles propriétés thérapeutiques ne sont pas identifiées aujourd’hui.
Ajouté au CBD, sa visée est récréative. Les amateurs comparent ses effets à ceux du HHC, avec une relaxation plus intense que le CBD, accompagnée d’un caractère euphorisant et excitant selon le dosage.
Comme il agit rapidement en inhalation, vous pouvez facilement doser votre consommation pour obtenir l’effet que vous souhaitez.
Qu’est-ce que le THCP ?
Comme le HHCPO, le THCP est un cannabinoïde de synthèse, fabriqué à partir de THC, Assez proche du HHC, son nom scientifique est Tétrahydrocannabiphorol.
Sa visée est elle aussi récréative, en complément du CBD. Selon les témoignages des vapoteurs, les effets du THCP sont proches de ceux du THC. Il possède en effet une structure analogue, avec encore une grande affinité pour les récepteurs CB1, responsables des effets psychotropes du cannabis.
En inhalation, son action est elle aussi rapide, ce qui vous permet de doser facilement votre consommation selon l’intensité que vous recherchez.
Qu’est-ce que le H4CBD ?
Le H4CBD est un cannabinoïde obtenu par hydrogénation du CBD : H4 en chime veut dire 4 molécules d’hydrogènes, et le nom complet du H4CBD pourrait être Tetrahydrocannabidol.
Encore une fois, ses éventuelles propriétés thérapeutiques ne sont pas connues aujourd’hui, et son usage reste principalement récréatif, en complément du CBD. Il interagit en effet plus que le CBD avec les récepteurs du système endocannabinoïde humain.
En Inhalation, les amateurs apprécient à la fois son aspect relaxant, plus intense que le CBD, et son caractère euphorisant à plus forte dose.
Qu’est-ce que le VMAC ?
Le VMAC n’est pas le nom d’un cannabinoïde, mais l’acronyme de Various Mix Active Cannabinoïds, un mélange créé par la marque HuighBuy, un des acteurs principaux du CBD en France.
Le mélange est basé sur le CBD, qui apporte ses qualités relaxantes, anxiolytiques et antalgiques, que la marque complète en ajoutant trois cannabinoïdes de synthèse cités plus haut : HHCPO, H4CBD et THCP.
Cette association vise à créer un effet d’entourage, qui potentialise les effets récréatifs du mélange.
Pour les amateurs, le VMAC semble être aujourd’hui le produit le plus proche du HHC, avec des effets plus polyvalents, et faciles à doser :
- Relaxation à faible dose
- Euphorie et excitation à dose plus soutenue.
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Quelle différence entre chanvre, cannabis et marijuana ?
Le Chanvre est l’appellation générale d’une famille de plante. Son nom botanique est Cannabis Sativa. Les termes Cannabis et Chanve peuvent donc être employés indifféremment. En général, on utilise le mot « Chanvre » pour parler des variétés destinées à produire des fibres, tandis que le mot « Cannabis » est utilisé pour les variétés qui contiennent des substances actives, Cbd ou Thc par exemple. De leur côté, les termes d’herbe, Weed, Marie Jeanne, ou Marijuana sont les noms populaires des variétés qui contiennent du THC.Enfin, parmi les e liquides au CBD, vous pourrez trouver des noms évoquant des variétés hybrides de Cannabis connues pour leurs saveurs caractéristiques, comme les Haze, Skunk, Orange Bud, Gelato ou Mango Kush. Les fabricants peuvent aussi être très créatifs dans leur dénomination, avec par exemple des Holy Grail Kush ou des Holy Weed
Spectre large, Spectre complet ou isolat ?
Ces termes un peu barbares, et encore plus en anglais, sont liés aux méthodes d’extraction utilisées, et donc à la composition des extraits de cannabis en termes de cannabinoïdes, mais pas seulement.
La méthode la plus performante aujourd’hui, qui est utilisée pour les produits haut de gamme, est celle de l’extraction au CO2 supercritique.
C’est un procédé qui demande un investissement important dans des machines spécialisées, mais qui présente des avantages décisifs, tant sur le plan de la qualité des produits, que sur celui de la santé.
L’enjeu, c’est que pour extraire un composant d’une plante, il faut un solvant.
Le principe est simple : le produit visé est dans la plante, il est lié à d’autres molécules et ne peut pas être extrait facilement.
Un solvant, c’est un produit qui se lie à la molécule qui nous intéresse, et qui la sépare de son entourage.
Mais le terme solvant fait peur, il évoque des produits chimiques plus ou moins nocifs, comme l’essence de térébenthine, le white spirit ou l’acétone.
En fait, pas nécessairement : l’eau par exemple est un solvant. Tout dépend du produit que l’on veut dissoudre, et pour le CBD, ça ne marche pas.
L’huile marche, mais son rendement est faible, on extrait peut de CBD, et on peut l’ingérer, mais pas le vapoter par exemple.
Le Propane marche aussi, mais ensuite il faut s’en débarrasser pour consommer le CBD, et ce n’est pas possible à 100%.
Le CO2 est la meilleure solution, puisque c’est tout simplement du gaz carbonique, qu’il n’est donc pas nocif, et qu’il est très facile à éliminer : il suffit de le laisser s’évaporer.
Mais le CO2 n’est pas, naturellement un bon solvant pour les cannabinoïdes. Il ne le devient sous certaines conditions de température et de pression, dans l’état que les chimistes appellent « super critique ».
Cerise sur le gâteau, en faisant varier cette température et cette pression, vous pouvez cibler les molécules à extraire une par une ou presque. C’est de là que viennent les termes de spectre complet, large, ou d’isolat.
Extraction Full Spectrum, ou spectre complet
En faisant varier la température et la pression, le procédé extrait tout ce qu’il peut de la plante, et le plus possible dans les mêmes proportions.
L’extrait comporte alors les trois types de molécules intéressantes présentes dans la plante :
- Les cannabinoïdes
- Les terpènes, qui sont les molécules odorantes de la plante
- Les flavonoïdes, qui sont les pigments de la plante
L’intérêt, c’est que toutes ces molécules interagissent, et leur présence au complet permet de conserver ce qu’on appelle l’effet d’entourage : les molécules se potentialisent entre elles pour produire un effet plus important et plus complet.
Pour optimiser les effets recherchés, l’extraction Full Spectrum, ou Spectre Complet, est la meilleure méthode.
L’inconvénient, c’est qu’on ne maîtrise pas la composition de l’extrait : c’est celle de la plante. Le goût n’est pas modifiable, c’est celui de la plante, ce qui peut être une qualité, ou une limite. Et si l’on veut éviter une molécule, par exemple le THC, on ne peut pas. Il y a donc des traces de THC (moins de 0.3%) dans un extrait full spectrum.
Extraction Broad Spectrum, ou spectre large
En faisant varier autrement la température et la pression du procédé, on évite d’extraire certaines molécules qu’on ne veut pas, et en particulier le THC.
En contrepartie, on ne peut pas extraire le spectre complet des cannabinoïdes, des terpènes et des flavonoïdes.
Les produits à base d’extraits Broad Spectrum, ou Spectre Large, sont donc plus doux en goût, et ne contiennent pas de THC. Ils peuvent être parfumés avec des arômes, même s’ils gardent en partie l’odeur du cannabis. En contrepartie, leur effet d’entourage est moins efficace.
L’extraction Broad Spectrum, ou spectre large, est la bonne méthode pour obtenir un produit plus doux, avec un goût différent du cannabis, et sans THC.
Extraction d’un isolat
Comme son nom l’indique, on règle cette fois le procédé pour ne retirer qu’une molécule, par exemple le CBD. Les autres molécules, que ce soit des cannabinoïdes, des terpènes ou des flavonoïdes ne sont pas extraites en même temps.
Il n’y a donc aucun effet d’entourage dans ce cas, mais cela permet d’obtenir des cristaux de CBD purs et sans odeur, pour les parfumer comme on le souhaite, avec des arômes de menthe ou de mangue par exemple.
Cela permet aussi de faire des compositions impossibles en extraction Full Spectrum, par exemple pour faire un produit avec 10% de CBN, alors qu’il n’y en a que 1% dans la plante.
Il suffit alors de faire une extraction en ciblant spécifiquement le CBN, pour l’ajouter ensuite à un extrait classique, en spectre Large ou complet.
L’extraction par isolat est la meilleure méthode pour créer des compositions originales.
Le CBD sans THC
Pour consommer du CBD sans THC, il vous suffit donc d’écarter les fleurs et la résine, ainsi que les produits issus d’une extraction en spectre complet. L’extraction en spectre large ou en isolat élimine le THC :
Quel dosage de cannabinoïde choisir ?
Il n’existe pas de normes précisant quelles sont les doses prescrites pour obtenir tel niveau d’effet, ni quelles sont les doses maximales de cannabinoïdes pour éviter les éventuels effets secondaires d’un surdosage.
Pour le CBD par exemple, l’OMS préconise de classer le Cannabidiol parmi les produits de catégorie 1 (sans risque pour la santé), puisque ses études ne montrent aucune nocivité du CBD, ni de limite de consommation.
Seule une étude de 2011, parue dans le journal Current Drug Safety, évoque la possibilité d’un surdosage de Cbd au-delà de 1500mg par jour. En pratique, c’est une valeur presque impossible à consommer : il faudrait avaler un flacon entier de 10ml d’huile de CBD à 20%, ou vapoter 10ml de e-liquide à 1500mg de CBD.
50mg à 100 mg de CBD par jour
En Europe, l’EFSA (Autorité Européenne de la Sécurité des Aliments), recommande de ne pas dépasser 50mg de CBD par jour.
L’organisation n’explique pas comment elle est arrivée à ce chiffre, qui ressemble plutôt à un principe de précaution qu’à une réelle préconisation.
Ceci d’autant plus qu’il faut différencier différent types de consommation, qui débouche sur des biodisponibilités différentes.
En effet, si vous ingérez de l’huile, sans le garder sous la langue, il faut prendre 100mg pour espérer bénéficier des effets de 40mg de CBD.
En effet, selon le mode de consommation, tout le CBD que vous consommez ne passe pas dans votre sang, pour arriver jusqu’à vos récepteurs endocannabinoïdes :
- En ingestion stricte, en gélule par exemple, ou en avalant l’huile, une partie importante du CBD et métabolisée avant d’arriver sur vos récepteurs.
- En prise sublinguale, une bonne partie du CBD va directement dans le sang, puisqu’il ne passe pas par le tube digestif. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de garder les gouttes d’huile au CBD sous votre langue assez longtemps.
- En inhalation, donc avec une cigarette électronique, une grande part du CBD rejoint directement dans le sang et vos récepteurs.
Logiquement, pour donner une certaine dose à votre système endocannabinoïde, il faut donc en prendre plus en ingestion qu’en prise sublinguale et en inhalation.
Dans tous les cas, tenez compte de la dose conseillée par le fabricant du produit, qui est toujours signalée dans nos fiches produits.
Quels dosages pour le HHCPO, le THCP, le H4CBD et le VMAC ?
La question du dosage se pose différemment pour ces cannabinoïdes, puisque leur but est clairement plus récréatif. Ces produits restent en effet composés de CBD, ils ont donc un effet similaire de relaxation. Mais les cannabinoïdes associés ont aussi des effets plus psychotropes, euphorisants et excitants.
Le mode d’action de ces produits est donc différent :
- À faible dose, l’effet est plutôt relaxant, il joue à la fois sur le corps (body High), et sur l’esprit (High Head).
- À dose moyenne, l’euphorie ou l’excitation complètent la relaxation, qui n’augmente plus.
- À dose plus forte, l’excitation prend le pas sur la relaxation.
Le bon dosage pour vous dépend donc de 4 facteurs :
- Votre attente en termes d’équilibre relaxation / euphorie
- Votre morphologie
- Votre réceptivité aux cannabinoïdes
- Votre humeur et votre état de fatigue ou de forme
Il en découle que les formes inhalées, comme avec un vape pen, une cigarette électronique ou une puff, sont les plus appropriées pour un usage récréatif. Comme les effets sont rapides (2 ou 3 min), vous pouvez facilement sentir quand vous arrivez dans l’état de bien-être voulu.
En prise sublinguale (huile), il convient d’être plus prudent, puisque les effets ne se font sentir qu’après environ 15 min. Ne prenez pas une forte dose d’un coup.
Par ailleurs, nous nous devons de rappeler que ces dérivés de cannabis modifient plus ou moins votre état de conscience. Il est donc important de les consommer dans des conditions favorables :
- Évitez les situations ou vous avez une responsabilité à tenir, comme surveiller des enfants ou conduire une voiture.
- Évitez les surdosages, qui pourraient entraîner des effets secondaires bénins (yeux rouges et secs, la bouche sèche, somnolence), ou plus désagréables (anxiété, angoisse, désorientation).
Peut-on être contrôlé positif en vapotant des cannabinoïdes ?
La loi établit deux types de règles concernant les stupéfiants :
- Certains stupéfiants sont purement et simplement interdits à la consommation. Ce sont ceux que l’on appelle « drogues » dans le langage courant, par exemple le THC. Mais aussi l’héroïne et ses cousins opiacés, comme la codéine. Mais aussi les amphétamines, l’ecstasy ou la méthamphétamine. Suivent enfin la cocaïne et le crack.
- D’autres stupéfiants ne sont pas interdits à la consommation, mais il est interdit de conduire sous leur emprise. Ce sont l’alcool et certains médicaments (notamment ceux qui contiennent des opiacées, comme le tramadol).
Sur la route, les forces de l’ordre opèrent donc des contrôles, sous la forme de tests salivaires :
- Systématique en cas d’accident, pour établir les responsabilités.
- Aléatoire sur la route, pour prévenir l’usage de stupéfiants.
Le CBD et les cannabinoïdes peuvent-ils rendre le test positif ?
Aujourd’hui, le test est fait pour détecter le THC. Il ne détecte donc ni le CBD ni les cannabinoïdes comme le HHCPO, le THCP, le THCV, le H4CBD ou le VMAC.
Par contre, vous savez aussi que dans certains produits au CBD, il peut y avoir des traces de THC. Moins de 0.3% certes, mais il y a en a, et il est détectable si votre consommation est récente et/ou soutenue.
Tout dépend donc du produit que vous consommez :
- Si ce sont des fleurs de CBD il est certain qu’elles contiennent des traces de THC. Vous pouvez donc être contrôlé positif.
Pour les autres produits, cela dépend du mode d’extraction du CBD :
- L’extraction full spectrum (ou spectre complet) permet d’obtenir le CBD le plus efficace, par son effet d’entourage, mais il contient du THC. Vous pouvez donc être contrôlé positif.
- L’extraction broad spectrum (ou spectre large), ou l’isolat de CBD permet d’obtenir un CBD sans THC. Dans ce cas, le test ne sera pas positif.
Conclusion : pour ne prendre aucun risque, choisissez des produits au CBD sans THC.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article complet sur la question des contrôles du CBD par la Police.
Le Cbd aide-t-il pour quitter le Thc ?
Voici encore une question complexe : la réponse est oui et non. Tout dépend de votre usage du cannabis fumé. Si vous fumez un joint le soir pour vous endormir plus facilement, alors oui, vapoter un e liquide au Cbd peut être une alternative. Dans votre cannabis, c’est en effet le Cbd qui vous aide à vous relaxer pour dormir, donc autant ne pas consommer de Thc, et ne pas fumer des goudrons.
Les fabricants Français de CBD
Le CBD est fabriqué en Europe par une filière bien identifiée : tous ses acteurs doivent se déclarer auprès des autorités, doivent respecter des normes précises, et sont régulièrement contrôlés.
Ainsi, les agriculteurs qui cultivent le cannabis doivent utiliser des variétés précises de cannabis Sativa L, et doivent acheter leurs graines chez des fournisseurs agréés. Les plans sont régulièrement contrôlés pour vérifier qu’ils ne produisent pas plus de 0.3% de THC.
De leur côté, les fabricants de e-liquides doivent respecter les mêmes règles, ainsi que celles qui s’appliquent à la cigarette électronique et aux e-liquides.
Sur notre site, nous sélectionnons les meilleurs e-liquides au CBD, et nous ne vendons bien sûr pas de fleurs ni de résines. Non pas que nous en désapprouvions la consommation dans l’absolu, mais par cohérence. Nous sommes en effet engagés auprès des fumeurs pour les aider à ne plus fumer et à diminuer considérablement leurs risques pour leur santé. Il ne serait donc pas logique de vous proposer de quoi fumer du cannabis, sous n’importe quelle forme.
Que penser du prix du CBD et des cannabinoïdes ?
En première analyse, les produits au CBD, et plus encore ceux qui intègrent des cannabinoïdes plus rares ou synthétiques, semblent assez chers, comparés par exemple à des e-liquides classiques à la nicotine.
Ajoutons à cela que plus ils sont concentrés en produits actifs, plus ils sont chers.
Le CBD serait-il donc un produit de luxe, hors de portée ?
Pour le savoir, il faut faire un calcul objectif, qui ne se base pas sur le prix au millilitre, mais sur votre consommation réelle.
Prenons donc 3 exemples pour évaluer le prix réel du CBD à l’usage, en partant du dosage conseillé de 50mg/jour, et en tenant compte de la question de leur biodisponibilité :
- Un e-liquide au CBD dosé à 600 mg/10ml, au prix moyen de 17.90 €
- Un Vape Pen au VMAC dosé à 95%, au prix moyen de 39.90 €
- Une huile au CBD dosée à 50%, au prix moyen de 75.90 €
Et pour prendre du recul, comparons-les avec un e-liquide de cigarette électronique avec nicotine, qui correspond environ à 4 paquets de cigarettes, au prix moyen de 5.90 €
Produit | Prix | Nombre de doses | Durée d’utilisation | Prix par jour |
E-liquide nicotine dosé à 120mg | 5.90€ | Équivalent à 4 paquets de cigarette | 4 jours | 1.45€ |
E-liquide au CBD dosé à 600 mg | 17.90€ | 12 doses de 50mg | 12 jours | 1.49€ |
Vape pen VMAC dosé à 95% | 39.90€ | 30 doses (10 bouffées) | 30 jours | 1.33€ |
Huile au CBD dosée à 50% | 75.90€ | 50 doses de 100mg | 50 jours | 1.51€ |
Comme vous le constatez, même en calculant large, le coût par jour d’utilisation est quasiment identique, et reste modéré par rapport à d’autres produits (médicament, herbes et plantes, cigarettes…).